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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 19:21
Pourquoi le seul point d’accueil CPAM  de la 7ème circonscription du 77 est fermé depuis  près de 2 ans ?

 

Le centre de sécurité sociale de Claye-Souilly est fermé depuis plusieurs années et c’est bien dommage, les usagers le regrettent.

 

Celui de Mitry-Mory était ouvert au public chaque jeudi mais depuis près de 2 ans c’est fini.

 

Si vous avez un problème particulier vous devez prendre rendez-vous au 3646, mais ironie du sort le site est saturé et l’on vous demande de renouveler votre appel, encore et encore.

 

Si vous avez besoin d’urgence d’un document ou autres le mieux est de faire vos démarches sur Internet sur le site Ameli ou de vous rendre aux centres CPAM de Meaux ou Chelles.

 

Pour les usagers ne possédant ni ordinateur, ni véhicule et habitant dans un village rural, il est vrai que c’est le parcours du combattant.

 

 

 

Pour toute demande

d’amélioration de ce service public

Nous vous conseillons de vous adresser à votre député

 

Rodrigue KOKOUENDO (LREM)

 

 

 

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10 mai 2022 2 10 /05 /mai /2022 20:23
La place de Souilly et au fond le bâtiment de la Juste Pression

La place de Souilly et au fond le bâtiment de la Juste Pression

 

Depuis l’arrivée à la mairie du « couple » Yves Albarello/Jean-Luc Servières les élus ont permis la construction de centaines de logements, sans respecter la législation en vigueur qui les obligeait à construire 25 % de logements sociaux.

 

Pour exemple au bois des Granges, environ 250 logements sociaux devraient être construits, ils ne seront qu’une centaine, donc il faut rechercher d’autres emplacements pour implanter le complément.

 

Jean-Luc Servières dit ne pas vouloir implanter de logements sociaux dans les zones pavillonnaires sauf, semble-t-il, à Souilly près de la jolie place couverte de tilleuls plus que centenaires.

 

C’est le site de l’entreprise «La  Juste Pression », fabriquant de manomètres depuis des décennies, qui a été choisi par le maire, le propriétaire privé ne serait pas vendeur, mais qu’à cela ne tienne, Jean-Luc Servières voudrait y construire 25 logements sociaux au moins sur environ 700 m2 de terrain, soit un immeuble de plusieurs étages.

 

Ce site devrait être listé dans le PLU en emplacement réservé, ce qui permettra à la commune d’exproprier le propriétaire contre son gré.

 

LES RIVERAINS INQUIETS

 

 

 Dans son futur PLU, Jean-Luc Servières ne veut imposer qu'une seule place de parking dans les immeubles de logements sociaux alors qu'il en impose 2 pour les autres logements, la petite rue de la Place ne pourra pas absorber à elle seule le surplus de véhicules en stationnement.

Pour combler ce manque, Jean-Luc Servières, va-t-il détruire la jolie place de Souilly, dernier poumon vert de ce secteur, pour y créer des places de parkings pour ces nouveaux habitants  ?

 

Côté assainissement  le déversoir d’orage dit « Allende » qui se trouve sous la place de Souilly est déjà à saturation et reverse en cas de fortes pluies des eaux non traitées dans la rivière voisine, qu'en sera-t-il avec 25 logements en plus ?

 

Combien d'étages fera cet immeuble : rez de chaussée + 2 ou 3 étages ?

 

L'immeuble dépassera de combien de mètres les habitations environnantes ?

 

 

Pour donner votre avis

 

   Venez nombreux à la réunion publique : Projet PLU secteur Souilly

 

 jeudi 19 mai 2022 à la salle Planète Oxygène

 

 

 

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10 mai 2022 2 10 /05 /mai /2022 20:15

 

Paru sur 76 Actu :

 

Près de Rouen, des « échauffourées » éclatent sur le site du projet de stockage de déchets du Grand Paris

La tension était vive, jeudi 5 mai 2022, entre des opposants à un projet d'enfouissement de déchets du Grand Paris et le propriétaire du site concerné, à Mauny. Explications.

Près de Rouen, des « échauffourées » éclatent sur le site du projet de stockage de déchets du Grand Paris

Le site du stockage des déchets du Grand Paris est une ancienne carrière, située à Mauny (Seine-Maritime), à l’ouest de Rouen. (©AF/76actu)

Par Valentin Lebossé

Publié le 9 Mai 22 à 17:07  mis à jour le 9 Mai 22 à 17:46

 

 

C’est un incident qui en dit long sur la tension qui règne autour d’un projet d’enfouissement de déchets inertes, dans une ancienne carrière située aux confins des communes de Mauny et Bardouville (Seine-Maritime), à l’ouest de Rouen. Jeudi 5 mai 2022, les gendarmes ont dû intervenir pour séparer des habitants, à deux doigts d’en venir aux mains.

 

Près de 400 000 m³ de gravats

« On était en train de faire un reportage avec une équipe de TF1, resitue Nathalie Haubert, présidente des Pieds dans l’eau, association qui s’oppose à ce projet de stockage. Le journaliste m’a demandé de lui faire voir où se trouve le nœud du problème. »

Direction le hameau de Beaulieu où à quelques encablures de celui-ci, un terrain situé dans la commune de Mauny pourrait accueillir près de 400 000 m³ de gravats issus des travaux du Grand Paris. « Nous y étions avec le maire de Bardouville (lui aussi s’étant prononcé contre le projet, NDLR) et quelques membres de l’association. Nous avons fait attention à ne pas pénétrer sur la propriété. »

Une version contestée par Jean Lefebvre à qui appartient la carrière : « J’ai vu 12 ou 13 personnes sur mon terrain. Je ne pouvais même plus sortir de chez moi ! » Le septuagénaire se dit déjà lié par une convention avec la Société Environnement et Minéraux (SEM), l’entreprise en charge du réaménagement. Un engagement qu’il ne pourrait rompre qu’en s’acquittant de coûteuses pénalités.

Également interrogé, Dominique Rousseau, le maire de Bardouville, admet que « les gens se sont baladés moitié sur le trottoir, moitié chez M. Lefebvre ». Tout en faisant remarquer qu’« il n’y a pas de barrière, rien qui matérialise une défense d’entrer. De plus, il doit respecter le droit de passage vers une autre propriété desservie par ce chemin ».

 

« C’est parti en cacahuète »

« J’ai voulu les faire sortir de chez moi », reprend le propriétaire. Après l’avoir interviewé, le journaliste de TF1 interroge Nathalie Haubert. « M. Lefebvre se tenait derrière moi de manière oppressante, décrit cette habitante de Bardouville. Je lui ai lancé : ‘Reculez, vous me faites de l’ombre !’ C’est là que c’est parti en cacahuète. »

La présidente des Pieds dans l’eau raconte avoir été « menacée, insultée, poussée » par Jean Lefebvre – « il a voulu me mettre un coup de poing ». Ce dernier réfute : « Je l’ai poussée avec ma main comme elle m’a poussé avec la sienne. Je ne l’ai pas frappée. »

Dominique Rousseau évoque, lui, « des échauffourées qui ont duré 30 secondes ». C’est lui qui a demandé l’intervention des gendarmes pour ramener le calme.

 

Des plaintes déposées ou à venir

Pour autant, cet incident ne devrait pas en rester là. Jean Lefebvre indique avoir porté plainte pour intrusion sur sa propriété, ce que confirme le maire de Bardouville. Du côté des membres des Pieds dans l’eau, « nous sommes trois à devoir aller porter plainte » pour les violences dont ils accusent le septuagénaire, précisait vendredi 6 mai Nathalie Haubert.

Le propriétaire de la carrière a néanmoins été invité par la présidente de l’association à s’exprimer lors d’une réunion publique organisée le soir même par le collectif Bardouville en danger. Mais l’accès lui a été refusé par Dominique Rousseau qui se justifie : « En tant que garant de la sécurité de cette manifestation, j’ai considéré que ce n’était pas opportun qu’il vienne prendre la parole. Il était tout seul, il se mettait en danger. » Une explication qui ne convainc pas Jean Lefebvre : celui-ci accuse l’édile de l’empêcher de s’exprimer devant ses administrés.

 

Combien de camions ?

Au cours de cette réunion, les réfractaires au projet ont répété leurs arguments contre l’enfouissement des déchets inertes. En tête de leurs préoccupations, la noria des camions qui achemineront les gravats débarqués par barge à l’appontement d’Anneville-Ambourville, jusqu’à la carrière de Mauny en traversant le village de Bardouville et le hameau de Beaulieu. Un ballet que les opposants estiment à 120 poids lourds par jour et dont ils craignent les conséquences en matière de pollution de l’air et de risque d’accident.

La SEM avance pour sa part des chiffres bien plus modestes : « Il y aura chaque jour 50 rotations de camions, soit un nombre de quatre à six camions maximum. »

Du côté de la préfecture de la Seine-Maritime, qui a autorisé ce stockage par un arrêté en date du 25 avril 2022, on assure que « le trafic de poids lourds ne dépassera pas 11 % du trafic global sur la RD64 ». Leur circulation sera « interrompu[e] les lundi, mardi, jeudi et vendredi (hors vacances scolaire) aux heures d’entrée et de sortie des écoles », ajoute l’organe d’État dans son arrêté.

La préfecture prévoyait aussi, dans son projet d’arrêté, « des mesures de retombées de poussières et de niveau sonore […] imposées à l’exploitant, qui devra prendre les mesures correctives en cas de dépassement des valeurs seuil ».

 

Les opposants veulent casser l’arrêté préfectoral

Autre exigence du préfet, « une traçabilité et des contrôles des matériaux issus de sites non pollués pour lesquels des analyses à chaque barge sont imposées à l’exploitant, pour éviter tout risque de pollution des eaux souterraines. Des analyses d’eau de la nappe phréatique sont imposées périodiquement pour vérifier l’absence d’impact ».

Pas de quoi convaincre les opposants. Nathalie Haubert envisage de déposer un recours contre l’arrêté préfectoral. « Nous avons deux mois pour le faire. » Le collectif Bardouville en danger a d’ailleurs lancé une levée de fonds via son site Internet pour pouvoir se payer les services d’avocats spécialisés dans le droit de l’environnement».

https://actu.fr/normandie/mauny_76419/pres-de-rouen-des-echauffourees-eclatent-sur-le-site-du-projet-de-stockage-de-dechets-du-grand-paris_50820310.html

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9 mai 2022 1 09 /05 /mai /2022 11:46
Bois des Granges

Bois des Granges

 

 

Jean-Luc Servières

dévoilera-t-il

le nombre de logements sociaux à construire ?

lors de la réunion de ce soir :

 

à 19h00 à la salle Planète Oxygène  allée André Benoist

 

 

En effet depuis l’arrivée à la mairie du « couple » Yves Albarello/Jean-Luc Servières les élus ont permis la construction de centaines de logements, sans respecter la législation en vigueur qui les obligeait à construire 25 % de logements sociaux.

 

 

Aujourd’hui le Préfet donne le choix à Jean-Luc Servières :

  • soit de rattraper le retard de la commune en logements sociaux (passer de 13.7% de logements sociaux à 25 %)
  • soit être privé du droit de délivrer les permis de construire, dossier qui serait pris en mains par la Préfecture.                                       

 

 

Délivrer les permis de construire un droit que Jean-Luc Servières ne veut pas laisser lui échapper, donc il a fait le choix de continuer à urbaniser la commune en construisant des logements sociaux.

 

 

Restreindre les constructions en zone urbaine 

Les promesses de campagne vite oubliées ?

 

 

Le maire ne semble pas disposé à utiliser le patrimoine immobilier de la ville pour construire ces logements sociaux, préfère-t-il continuer à vendre les terrains communaux à des promoteurs comme la commune l’a fait encore récemment pour une parcelle située en face du château d’eau où une masse d’appartements ont été construits sans imposer au promoteur aucuns logements sociaux ?

 

 

 

Promesses, promesses....

Un maire qui disait vouloir faire preuve de dialogue.

 

 

Le maire préfère obliger des propriétaires privés du centre ville, à vendre, contre leur gré, leurs maisons à la commune ou à un promoteur dans le but de les détruire pour construire à la place des immeubles de logements sociaux.

 

 Pour leur annoncer la nouvelle le maire en a convoqué certains, mais le dialogue n'était pas de mise, le maire avait pris sa décision sans écouter les arguments des intéressés.

 

 

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8 mai 2022 7 08 /05 /mai /2022 19:54
L'Aubetin à Saint Augustin
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8 mai 2022 7 08 /05 /mai /2022 19:53
MESSY : la roue à aube du moulin de moulignon
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5 mai 2022 4 05 /05 /mai /2022 13:39

 

Les élus vont vous présenter 

 

lundi 9 mai 2022 à 19 heures

à la salle Planète Oxygène

 

 les mesures projetées pour les années à venir

dans le cadre de leur projet de Plan Local d'Urbanisme

 

 

 

 

Dans ces mesures

la protection de la santé des populations

 sera-t-elle prise en compte ?

 

 

 

En effet l’association Respire nous a appris récemment que la qualité de l’air était mauvaise près d’un grand nombre d’écoles de notre commune.

 

 

 

Ecole Marie Curie (ex écoles des filles) rue du Ml Joffre

Ecole Marie Curie (ex écoles des filles) rue du Ml Joffre

Il est vrai que 3 écoles du centre ville sont particulièrement impactées par la pollution dégagée par les véhicules à moteur :

  • La maternelle du centre coincée entre la rue de l’Eglise et l’avenue du Gl Leclerc et dont la cour de récréation est bordée par cette dernière, un axe très emprunté par les véhicules à moteur
  • L’école Marie Curie (ex écoles des filles) rue du Ml Joffre
  • L’école Eugène Varlin (ex école des garçons) rue de l’Eglise, deux axes très empruntés par les véhicules à moteur.
Ecole Maternelle du Centre (angle rue de l'Eglise et Avenue du Gl Leclerc)

Ecole Maternelle du Centre (angle rue de l'Eglise et Avenue du Gl Leclerc)

 

Pour protéger la santé des petits écoliers, quelles mesures pourraient prendre les élus ?

- installer des points de contrôles de la qualité de l’air autour de ces écoles

- implanter une école à Souilly pour réduire la circulation de véhicules aux abords de ces écoles

- créer des places de parkings vélos aux abords de ces écoles pour éviter aux parents de prendre leurs véhicules

- encourager les riverains à verdir ces secteurs

- ne plus autoriser l’implantation d’immeubles dans ces secteurs......

 

 

Affaire à suivre.....

 

Pour aller plus loin : https://actu.fr/ile-de-france/villeparisis_77514/air-pollue-dans-les-ecoles-d-ile-de-france-la-sante-des-enfants-en-danger_50320788.html

 

 

 

Paru sur le site de l’association RESPIRE :

 

Le 12 mai mobilisons-nous pour un futur meilleur pour nos enfants

Habitant.e.s, demandons plus de verdure et moins de voitures pour nos enfants

Pourquoi demander plus d’espace pour nos enfants ?

Aujourd’hui, près de la moitié de l’espace public à Paris est consacré à la voiture alors que son utilisation ne représente que 13 % des déplacements. Aujourd’hui c’est plus de trois enfants sur quatre qui respirent un air toxique en France.

L’OMS a annoncé que 570 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution de l’air. Les cas d’asthme chez les enfants ont doublé en deux décennies avec 240 000 enfants asthmatiques en Ile-de-France.
 

D’après une étude de Environmental Research, en France, le nombre de décès prématurés à cause de la pollution de l’air est évalué à près de 100 000 (97 242), ce qui représenterait 17 % des morts recensés en 2018.

La vie de nos enfants n’est pas un détail et c’est une crise sanitaire qui se joue là.

Il y a urgence à agir !

Pour mobiliser les riverains des écoles de vos enfants, aidez-vous de notre support de sensibilisation :

12 mai : Support sensibilisation parents.

Quelles sont nos demandes ?

  1. La piétonnisation devant les écoles, a minima durant les entrées et sorties scolaires
  2. Des parvis végétalisés pour lutter contre les îlots de chaleur, la pollution de l’air et aménager des lieux conviviaux
  3. Une suppression du trafic de transit, grâce à des dispositifs alternatifs à la piétonnisation complète, du type aire piétonne ouverte ou zones de rencontre

 

Comment agir ?

Nous vous proposons trois niveaux d’actions pour le 12 mai :

Niveau 1 : Mail aux maires et au cabinet de David Belliard (vous pourrez envoyer un mail automatique depuis notre site le jour de la mobilisation)

Niveau 2 : Pancartes devant l’école pour sensibiliser les riverains

Niveau 3 : Blocage complet de la rue avec animations type prise de parole, chansons, dessins à la craie sur le sol etc.

Tout cela en relayant nos actions sur les réseaux sociaux avec le #DeLairPourNosEnfants

POUR PLUS D’INFOS : CAMILIA@RESPIRE-ASSO.ORG

 

https://www.respire-asso.org/12-mai-mobilisation-europeenne-pour-plus-de-rues-aux-ecoles/

 

 

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 15:27

 

 

 

Il faut bien comprendre que les industriels ne sont pas disposés à réduire leurs émissions de déchets de  gaz carbonique CO2 dans l’air et qu’ils préfèreraient  mettre ces déchets sous le tapis.

 

 

La Seine et Marne est déjà le réceptacle des ordures des autres : déchets dangereux, déchets non dangereux, déchets « dits inertes », déchets de méthaniseurs…..

 

 

Au point où vous en êtes

un peu plus de déchets

 ça ne devrait pas vous gêner ?

 

 

 

Pour en venir au sujet qui nous préoccupe :

 

Depuis de nombreuses années des essais de captage et stockage gaz carbonique CO2 sont fait en laboratoire mais les ingénieurs recherchent des sites  où ils pourraient faire leurs essais grandeur nature.

 

 

Jurançon août 2008

Jurançon août 2008

 

A Jurançon près de Lacq Total a déjà fait des essais en 2010  en captant des déchets de gaz carbonique CO2 et en les stockant dans un ancien réservoir de gaz, des essais rapidement arrêtés en 2013 alors que Total n’avait même pas stocké la moitié des tonnages prévus, ne croyez surtout pas que ce sont les microséismes repérés dans le réservoir de stockage qui sont à l’origine de cet arrêt, mais il est vrai que Total a été très discret sur les raisons de l’arrêt des essais.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/pyrenees-atlantiques/lacq-total-arrete-de-stocker-du-co2-dans-le-sol-bearnais-168453.htmlT

 

 

Seine et Marne : pour rendre service si on enterrait sous vos pieds des déchets de gaz carbonique CO2, qu’en diriez-vous ?

 

A Grandpuits Total dit vouloir faire des essais de captage de CO2, BRGM vient d’ailleurs d’informer la population environnante qu’une étude du sous-sol va être réalisée à l’aide de camions vibrateurs accompagnés de capteurs sur un secteur très étendu qui pourrait aller de la Brie Nangissienne, à la Brie des Rivières et même jusqu’au Val Briard, étude dans le but de la mise en place d'un projet de stockage de CO2.

 

 

Servir en quelque sorte de cobayes

 ça vous dirait ?

 

 

Ici le stockage des déchets de CO2 pourrait se faire dans les aquifères salins, une nappe souterraine profonde d’eau salée qui recouvre le Bassin Parisien, ce serait l’un des premiers projets en France dans une zone aussi peuplée que le Bassin Parisien.

 

 

Le captage et stockage de CO2 est un sujet très sensible car en France les populations y sont plutôt opposées, Total le sait et se rappelle de l’hostilité des populations à Jurançon.

 

Une hostilité que Veolia Claye-Souilly a rencontré en 2008 lorsqu’il a annoncé « un projet pilote » de captage et stockage de déchets de CO2 sur sa décharge, projet que l’industriel dit avoir abandonné mais ADENCA n’est pas dupe, ce projet pourrait ressortir des cartons un jour ou l’autre.

 

Il faut dire qu’ADENCA connaît le sujet pour avoir rencontré l’association de Jurançon et à plusieurs reprises les ingénieurs de l’Ineris, les nombreuses incertitudes et risques pour les riverains ne sont pas là pour nous rassurer.

 

 

Pour vous faire une idée de ce projet nous vous conseillons de consulter :

 

  • L’intéressante étude des ingénieurs de l’Ineris  

« Retour d’expérience des incidents et accidents sur des sites d’exploitation ou de stockage en milieu souterrain » https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/drs-12-126009-13866b-unique-1397139450.pdf

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2 mai 2022 1 02 /05 /mai /2022 14:00

Paru sur le site « Coulisses TV » :

 

“Sur le front” « Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ? »

lundi 2 mai sur France 5 avec Hugo Clément (vidéo)

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL  samedi 30 avril 2022  1571

“Sur le front” « Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ? »

 

Lundi 2 mai  à 21:00 sur France 5, “Sur le front” proposera une nouvelle enquête d'Hugo Clément qui dévoile la face cachée des biocarburants et des biogaz.

Est-ce bien raisonnable de cultiver des plantes pour faire rouler nos voitures ? Et que penser de ces méthaniseurs, de plus en plus nombreux, dans lesquels fermentent nos déchets organiques pour produire du gaz ?

Hugo Clément dévoile la face cachée de cette industrie florissante : la France importe du colza d’Australie et des huiles de friture usagées de Chine pour les transformer en biocarburants.

 

Éditorial d'Hugo Clément, journaliste

Alors que nous voulons arrêter d’acheter du gaz et du pétrole de Russie, et plus globalement de réduire notre recours aux énergies fossiles, je me suis demandé si les biocarburants pouvaient être la solution miracle. Sur le papier, ça paraît une excellente idée. C’est fabriqué en France et moins polluant que le pétrole à la sortie du pot d’échappement.

Je pensais donc que cette industrie « verte » nous ouvrirait ses portes à bras ouverts pour nous montrer leurs innovations plus écologiques les unes que les autres. Mais, à ma grande surprise, ils ont tous refusé de nous recevoir. Filmer la production de bioéthanol à partir de betteraves produites en France : impossible. Filmer la production de biodiesel à partir de colza ? Impossible aussi. Quant à la fabrication de carburant à base d’huiles usagées à La Mède, près de Marseille… pareil : nous n’avons pas pu entrer. Qu’ont-ils donc à cacher ?

Nous avons découvert que nous importons du colza du Canada et d’Australie et qu’il s’agit très souvent de colza transgénique : il est interdit d’en planter en France, mais il est possible de l’importer sous prétexte qu’on le transformera en biodiesel. Pour fabriquer nos carburants « verts », nous faisons même venir de l’huile de friture usagée des restaurants de Chine. Elles traversent la planète sur des bateaux-citernes, extrêmement polluants, de manière totalement opaque.

Nous avons également enquêté sur les méthaniseurs qui fleurissent un peu partout en France. Là aussi l’idée semble excellente : arriver à produire de l’énergie en récupérant le méthane issu de la bouse des vaches de nos élevages. Mais j’ai découvert les effets pervers de cette industrie. Les résidus de la maturation sont répandus comme engrais sur les champs, avec parfois des conséquences dramatiques sur l’eau potable. Beaucoup de vaches laitières ne sortent plus à l’air libre : elles restent toute leur vie dans des hangars pour que les éleveurs puissent récolter la totalité de leurs excréments, ce qui n’est pas possible dans une prairie. Certains agriculteurs font aussi pousser des céréales uniquement pour alimenter les méthaniseurs : on utilise donc une partie de nos terres agricoles pour produire de l’énergie et non pour nourrir les hommes, alors que le prix des matières premières atteint des sommets.

Cela nous concerne tous : quand on fait le plein, que ce soit du sans plomb ou du diesel, il y a forcément une part de biocarburant dans notre essence. J’ai rencontré des combattants qui se mobilisent partout en France. Ils réclament plus de régulation et veulent que les méthaniseurs ne soient alimentés qu’avec des déchets (et non plus des céréales spécialement cultivées ou des denrées consommables).

Un espoir se profile : en 2025, tous les Français auront une nouvelle poubelle chez eux, celle des déchets alimentaires, où l’on mettra les restes de légumes, de viande, de poisson, de coquilles d’œufs… Tout cela servira à produire du gaz en ayant un moindre impact sur l'environnement.

Séquences fortes

Du colza arrive d’Australie par bateau en France pour être transformé en biodiesel

Nous avons identifié un vraquier amarré à Rouen (Normandie). Ses cales sont remplies de colza pour fabriquer du biocarburant en France. Il a fallu brûler près d’un million de litres de fioul lourd pour faire venir cette matière première de l’autre bout de la planète.

Exclusif : nous avons la preuve que du colza OGM est importé en France et qu’il se répand dans la nature

Il est interdit de faire pousser du colza OGM en France et il est autorisé d’en faire venir pour la production de biocarburants. Problème : des graines s’échappent des camions qui les transportent. Nous avons fait analyser quelques brins de colza trouvés en bord de route et découvert avec stupéfaction qu’il s’agit bien de colza OGM : ces plantes génétiquement modifiées sont donc disséminées dans l’environnement.

Le marché des huiles de cuisine usagées : la nouvelle ruée vers l’or

Il y a encore peu de temps, les restaurateurs payaient pour se débarrasser de leurs huiles de friture. Aujourd’hui, ils vendent leurs huiles sales car c’est devenu une matière première pour faire du biodiesel. Plongée dans ce nouveau business où certains en viennent à voler des bidons d’huile sale à la sortie des cuisines.

On importe des huiles de friture usagées de l’étranger

Nous avons pu filmer au large de Marseille des bateaux huiliers remplis d’huile usagée et de graisse animale. Nous importons ces matières premières pour les transformer en biodiésel.

Méthaniseur : on fait fermenter des denrées alimentaires pour en faire du biogaz

Un lanceur d’alerte nous révèle que dans le méthaniseur où il travaille, il reçoit des palettes entières de pizzas, de plats préparés, de bières et de conserves de sardines. Pour de simples questions d’erreurs d'étiquetage ou de changement de packaging, des denrées alimentaires parfaitement comestibles sont détruites pour faire… du biogaz !

Eau du robinet contaminée : les habitants mettent en cause un méthaniseur

Un jour de novembre 2021 à Rarécourt, petit village de 250 habitants dans la Meuse, les habitants ont été pris de coliques soudaines. Pendant un mois, les riverains ont dû consommer uniquement de l’eau en bouteille : l’eau du robinet était contaminée à la bactérie E. coli… Tous les regards se tournent vers la nouvelle usine de méthanisation à proximité.

 

 

https://www.coulisses-tv.fr/index.php/documentaires/item/22424-%E2%80%9Csur-le-front%E2%80%9D-%C2%AB-biocarburants,-biogaz-le-grand-enfumage-%C2%BB-lundi-2-mai-sur-france-5-avec-hugo-cl%C3%A9ment-vid%C3%A9o

 

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 18:08
SOUILLY : Péniche sur le canal de l'Ourcq
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