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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:35

 

Pollution de la Beuvronne

 

 

Paru sur le site Association Coordination eau Ile-de-France :

Avancées significatives de notre action contre la pollution de l’eau par l’aeroport CDG

La préfète de Seine et Marne répond à la Coordination EAU Île-de-France : des avancées significatives dans le dossier de la pollution de la Marne par  l’aéroport CDG .

Lire la  lettre de la préfète de Seine et Marne ICI

En relais d’associations locales et environnementales, de collectivités territoriales et de « simples » usagers citoyens, la Coordination EAU Île-de-France a mené, tout au long de l’année 2012, une action sur les terrains juridique et médiatique pour qu’ADP ne rejette plus dans la Marne des eaux pluviales contaminées par les glycols, allant jusqu’à interpeller, à l’intérieur de l’aéroport, les participants d’une réunion du comité de suivi « loi sur l’eau », le 19 décembre.
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La Coordination EAU Île-de-France se félicite de la réponse de la Préfète de Seine et Marne, en date du 27 décembre, au courrier adressé par notre avocat Me Emmanuel Breen, le 6 août 2012. En particulier, l’association se réjouit de l’engagement que « la Direction départementale des territoires (DDT), chargée de la police de l’eau, procédera durant la période hivernale 2012/2013 à une action globale de contrôle des rejets de la plate-forme. Les analyses seront réalisées par un prestataire agréé et indépendant afin que les résultats ne puissent être contestés. » Ce contrôle concernera le bassin des Renardières précise le courrier plus loin (2.1). Cela répond pleinement à nos demandes sur ce point.
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Le second point très important concerne la santé publique. Notre association a demandé la réalisation d’une étude indépendante sur la concentration d’éthylène glycol dans l’eau compatible avec les exigences de santé publique et de protection de l’environnement. La préfète répond (point 2.7) : « L’appui de la Cellule inter-régionale d’épidémiologie (CIRE) Île-de-France—Champagne Ardenne a été sollicité par l’Agence régionale de la santé pour répondre aux inquiétudes liées à la présence de glycol dans l’eau produite par l’usine d’Annet sur Marne. La CIRE a donné une suite favorable (…)  pour l’évaluation de la situation et des risques sanitaires encourus par les riverains desservis en eau potable par l’usine d’Annet sur Marne. La CIRE présentera les conclusions de cette étude au cours du premier semestre 2013. » Là encore, nous sommes pleinement satisfaits par cet engagement dont la portée dépasse le seul aéroport CDG : en effet,  les riverains de nombreux aéroports peuvent être confrontés à ce genre de situation. L’éthylène glycol fait partie des nouveaux polluants susceptibles de se retrouver dans l’eau potable en l’absence de toute norme et, bien souvent, … de tout contrôle le concernant.
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Dans ces conditions, le refus de la préfète d’enjoindre à VEOLIA Eau de réaliser des mesures de la concentration d’éthylène glycol dans l’eau en amont et en aval de l’usine (point 2.2) parait d’autant plus surprenant que la préfète le justifie par les résultats de l’étude de la CIRE …qui ne sont pas attendues avant plusieurs mois. Et que la préfète (point 2.9) « demande à l’Agence régionale de santé de prescrire un suivi analytique de ce paramètre (l’éthylène glycol) sur l’usine d’Annet sur Marne sur une période représentative. » Ce qui, là encore, répond à nos demandes.
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La préfète nous informe aussi de la signature le 2 juillet 2012 du protocole d’accord concernant les procédures d’alerte réciproques, entre ADP et la SFDE-VEOLIA Eau qui exploite l’usine de production d’eau potable d’Annet sur Marne. Nous remarquons cependant qu’un projet de protocole d’accord était prévu en annexe du dossier de demande d’autorisation Loi sur l’eau présenté par Aéroport de Paris en juin 2007 (pour obtenir la modification de l’arrêté interpréfectoral n° 97 DAE 2E 020), soit il y a plus de cinq ans ! Aurait-il vu le jour sans les interventions répétées d’associations locales et environnementales et de collectivités territoriales depuis 2010, relayées par  la Coordination EAU Île-de-France en 2012 ? Mais nous contestons cependant le principe même du recours à un protocole d’accord, dont la préfète nous dit qu’il s’agit d’un pur contrat de droit privé (point 2.5), situé en dehors de son contrôle, alors qu’il s’agit d’une forme de délégation de la police de l’eau.
La préfète nous communique les analyses des glycols réalisées par ADP de 2008 à 2012 (point 2.8). Là encore nous nous félicitons d’obtenir enfin ces informations après de nombreuses démarches : courrier simple d’associations, courrier d’avocat, saisie de la CADA, recours au TA contre les arrêtés préfectoraux et la non communication de certains documents… Il serait plus simple et surtout plus rassurant que ces informations soient à la portée de tous les usagers-citoyens qui en font la demande.
Nous notons toutefois que, sauf erreur de notre part, les analyses de janvier 2009, de janvier 2010 et de décembre 2010, soit au cœur d’hivers rigoureux, ne sont pas communiquées.
Concernant l’éthylène glycol, la limite de détection des analyses effectuées par le procédé de chromatographie en phase gazeuse est de 5 mg/l ; nous pensons qu’il serait encore plus rassurant de  descendre en dessous de ce seuil de détection en utilisant un autre procédé courant (chromatographie en phase liquide).
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Mais d’où vient l’éthylène glycol ? La préfète s’appuie à de nombreuses reprises sur le déni total d’ADP quant à l’utilisation d’éthylène glycol. Et fait nouveau dont nous nous félicitons, des documents sont fournis à l’appui par ADP. Il n’empêche que la présence d’éthylène glycol a bien été détectée dans la Marne en 2009, la préfète en convient. Cela pose deux questions. Y a-t-il d’autres utilisateurs possibles d’éthylène glycol, en dehors d’ADP, à l’intérieur de l’aéroport ? Ou d’autres utilisateurs industriels à l’extérieur et à proximité immédiate de l’aéroport ?
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La préfète indique enfin (point 2.8) que « le plan d’action global n’est pas encore finalisé ». Les considérations techniques invoquées ne peuvent cacher le retard pris et le manque de volonté pour régler une fois pour toutes, un problème connu et récurrent depuis de nombreuses années. « Le coût potentiel des investissements nécessaires » doit être relativisé par la redevance perçue par ADP pour la mise à disposition des installations pour le dégivrage des avions : elle s’élève à 4204 € HT pour chaque opération de dégivrage d’un A 340, par exemple !
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Outre la question primordiale de la dangerosité pour la santé humaine de l’éthylène glycol à laquelle s’attache à répondre la préfète, il existe une dimension environnementale préoccupante. Les glycols, et pas seulement l’éthylène glycol, mais aussi le propylène glycol qu’ADP reconnaît utiliser de façon massive, requièrent des quantités importantes d’oxygène pour être dégradés dans l’eau. Par conséquent, une concentration importante de ces produits a des conséquences négatives sur le milieu naturel et entraîne uneaugmentation du niveau de pollution de l’eau. A cet égard, nous ne pouvons que constater que l’esprit et la lettre de la loi sur l’eau de 2006 et de la Directive-cadre européenne ne sont toujours pas respectées.
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En conclusion la Coordination EAU Île-de-France se félicite d’avoir réussi à faire bouger significativement les lignes sur ce dossier en 2012. Elle restera particulièrement vigilante en 2013 pour que les engagements pris soient respectés et que la santé et l’environnement de tous soient préservés.

http://eau-iledefrance.fr/avancees-significatives-de-notre-action-contre-la-pollution-de-leau-par-laeroport-cdg/

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 20:45

 

Projet de stockage de gaz carbonique CO2

dans la décharge de Claye-Souilly par la multinationale VEOLIA

 

La France favoriserait-elle la mise en décharge des ordures ménagères plutôt que son recyclage pour permettre aux multinationales d’obtenir des crédits carbone (1) ?

 

 

La France ferait-elle prendre des risques aux populations riveraines de cette décharge pour  favoriser la finance (1)?

 

 

(1) http://ownipolitics.com/2011/02/07/les-credits-carbone-nouveau-joujou-toxique-de-la-finance/

http://www.solutionsauxchangementsclimatiques.com/2009/html/renew-gen-2.html

http://www.veolia.com/veolia/ressources/files/2/8804,2421,Compensation-carbone.pdf

 http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/06/25/climat-les-effets-pervers-des-credits-carbone_1378610_3244.html

 

Paru sur le site univers nature :

 

24-05-2012

Crédits carbone : l’hypocrisie de l’UE qui monnaie ses émissions

Selon une enquête (1) réalisée par l’Alliance Globale pour les Alternatives à l’Incinération (GAIA), portant sur près de 300 projets dans 50 pays, les Etats membres de l’Union européenne financent des projets de gestion de déchets municipaux illégaux dans les pays en voie de développement, via l’achat de crédits carbone. Le Mécanisme de Développement Propre (MDP) permet aux industries des pays de l’UE de s’acquitter de leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), en achetant des crédits de compensation carbone. Ceux-ci financent alors des projets œuvrant en ce sens dans les pays en développement.

Mais un fossé sépare la théorie de la pratique. Selon GAIA, les incinérateurs et projets de captage des gaz issus de l’enfouissement des déchets financés dans les pays en développement ne respectent pas la réglementation européenne sur les déchets. En effet, si celle-ci impose des contrôles stricts sur les émissions toxiques provenant des incinérateurs de déchets, le MDP, lui, ne fixe pas de limites de pollution. Pour preuve, les incinérateurs financés en Chine avec les fonds du MDP sont autorisés à émettre dix fois plus de dioxines que ce que permet la législation européenne.

De même, deux tiers des projets de captage des gaz d’enfouissement soutenus par le MDP encouragent l’enfouissement des déchets organiques afin de produire plus de méthane. L’objectif est de vendre des crédits carbone grâce à la captation d’émissions de méthane supplémentaires. Outre ces subterfuges, c’est le fondement même du MDP qui a été détourné. Ainsi, au moins 32 incinérateurs financés par ce dispositif brûlent des déchets sans retenue, alors même que l’UE prône la prévention des déchets et leur recyclage.   

Présenté lors d’une séance d’information au Parlement européen, le rapport de GAIA a listé les pays membres présentant les pires dossiers en matière d’achats de crédits carbone en faveur de projets d’incinération et d’enfouissement illégaux. Parmi eux, figurent le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et les Pays-Bas. Le mois dernier, le Commissaire européen de l’Energie a annoncé une réforme du système d’échange des émissions d’ici la fin de l’année. Si celle-ci portera principalement sur le prix des crédits carbone, elle offre la possibilité de contrer le détournement du MDP au profit de l’hypocrisie de certains Etats et sociétés, libérés de leur obligation de réduire leurs émissions.
Cécile Cassier
1- Le rapport rendant compte de cette enquête s’intitule : « EU’s Double Standards on Waste and Climate Policy ».

 

 

 

 

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=5178

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:10

dhuis villevaudé 2 15.10.2011

 

SAUVONS ENSEMBLE  L’AQUEDUC DE LA DHUIS

 

Signez la pétition : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=dhuis2

 

 

 

Pétition Non à la destruction de la Dhuis, Non au saccage du bois Gratuel

Pour:Préfets de Seine et Marne et de Seine-Saint-Denis

Non à la destruction de la Dhuis, Non au saccage du bois Gratuel.

Pétition à l’attention des préfets de Seine et Marne et de Seine-Saint-Denis.

Courant Décembre 2012, Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois Gratuel.

Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).

Ce bois de Villevaudé, comme tous les milieux naturels traversé par la Dhuis, est essentiel aux échanges biologiques de l'Est Francilien.N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif « Sauvons la Dhuis » et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis.

Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.Le bois Gratuel, parcouru par la Dhuis, est un élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien.

Le bois Gratuel est une chênaie frênaie calcicole avec une nombre important d'espèces patrimoniales. Il héberge des orchidées sauvages typiques de ce type de milieu (Orchis Pourpre, Néottie Nid d'oiseau, Ophrys Mouche, Céphalanthère de Damas, Platanthère à deux feuilles, etc.) ainsi qu'un milieu forestier diversifié (Cornouiller mâle, Camérisier, Néflier etc.).

Le bois Gratuel possède un réseau important de mares naturelles permettant la reproduction d'amphibiens et de batraciens protégés au niveau national (Triton vulgaire, Triton palmé, Triton Crêté, Crapaud Commun, Grenouille agile, Couleuvre à collier, ect.).

Ce projet s’oppose également aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaire de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.

Nous nous opposons donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois Gratuel et de tous les milieux naturels du massif de l’Aulnoye aussi bien en Seine-Saint-Denis (93) qu’en Seine-et-Marne (77).

S'il doit y avoir une exploitation du gypse, nous demandons que celle-ci soit réalisée de façon souterraine comme toutes les nouvelles exploitations de ce type dans l’Ouest Francilien et notamment celles du Val d’Oise (95).

Il est essentiel que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservés de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement et « parfaitement » maîtrisé par BP Placoplâtre que le bois de Bernouille (Coubron - 93), la réserve de Chelles (Coubron / Vaujours - 93), la forêt de (Val d’Oise - 95), ainsi que la butte de Parisis (Cormeilles-en-Parisis – 95) ont pu être sauvés de la destruction.

Courant Avril 2012, au sujet de l’exploitation souterraine future de la Butte de Parisis à Cormeille-en-Parisis dans le Val d’Oise, un représentant de Placoplâtre a même déclaré dans la presse : « Nous savons exploiter en souterrain sans qu'il y ait de risque d'affaissement. Nous faisons exactement la même chose en forêt de Montmorency où, tous les jours, des gens se promènent et ramassent des champignons au-dessus des galeries sans même s'en apercevoir! ».

Ainsi, nous exigeons que les milieux naturels de l’Est Francilien soient traités avec le même respect que ceux de l’Ouest. Comment expliquer cette différence de traitement des milieux naturels d’un côté ou de l’autre de l’Ile de France ? De surcroît, une exploitation souterraine évitera l’usage d’explosif à l’air libre à moins de 300 mètres des habitations.

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 10:38

 

Les carriers sont-ils les fossoyeurs

du canton de Claye-Souilly ?

 

A vous de juger

 

 

 

 

 

Ce canton qui compte 5 décharges pour 6 communes

et 2 carrières remblayées par des déchets inertes 

 

 

 

 

Ici les populations sont condamnées à vivre au milieu des ordures, venant en grande partie de Paris la capitale.

 

 

Si cela ne suffisait pas encore, c’est ici dans ce canton martyrisé

que la Ville de Paris

 projettait de vendre l’un de nos  derniers poumons verts

"l’aqueduc de la Dhuis"

 au carrier Placoplatre Groupe St Gobain.

 

Comment en est-on arrivé là ?

 

La butte d’Aulnoye située pour partie sur le canton de Claye-Souilly a le malheur de posséder  la plus importante ressource de gypse de France.

Nos anciens « des sages » qui connaissaient la valeur de la terre, exploitaient ces carrières en souterrain et laissait le sol aux populations :  terres agricoles, vignes, bois et prairies.

 

  Dans la 2ème moitié du 20ème siècle les carriers sont arrivés avec leurs énormes engins,

certaines carrières ont continué à être exploitées en souterrain mais cela ne suffisait plus,

ils voulaient tout : le sol et le sous-sol,

 

et après… pour reboucher les trous, les ordures de Paris et sa région furent les bienvenues, mais comme on avait de la place on ramena aussi les ordures d’une partie de la France comme à Villeparisis dans l’ancienne carrière Lambert (prédécesseur de Placoplatre) vendue à un exploitant de décharge qui stocke maintenant même des déchets dangereux et des déchets radioactifs (DRNR Déchets à radioactivité naturelle renforcée).

 

Et pendant toutes ces années qu’on fait les élus pour empêcher ce désastre ?

A cette question nous n’avons pas la réponse.

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:15

 

Reconquête

de la ressource en eau

au Nord-Ouest de la Seine et Marne.

 

Le cas de la Beuvronne, affluent de la Marne

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015,

pourquoi l’arrêté interpréfectoral de 2012 permet-il à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine ?

 

Pourquoi A.D.P doit-il reverser une eau de meilleure qualité vers la Seine St Denis (Bassin versant Seine) via le ru du Sausset ?

 

Injustice environnementale

pour les populations de Seine et Marne ?

 

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

Air journal :

Neige : Brussels Airlines, ADP, etc. se préparent

Publié le 6 décembre 2012 à 17h15 dans Actualité - 1 commentaire

La neige arrive. Compagnies et aéroports se mettent en ordre de bataille. Tandis que Brussels Airlines permet à ses passagers de changer sans frais leurs billets pour demain, Aéroports de Paris (ADP) se déclare prêt à faire face aux intempéries.

La neige devrait tomber cette nuit et demain matin en grande quantité sur la Belgique. Brussels Airlines se prépare donc à voir son trafic fortement perturbé demain. Afin d’éviter toute pagaille, elle permet aux passagers ayant réservé un vol pour demain de l’annuler ou le modifier gratuitement. Les départs peuvent être retardés jusqu’au 7 mars 2013.

L’épisode neigeux est aussi attendu en France. ADP a dévoilé son dispositif hivernal, mis en place jusqu’au 15 avril. Ce dispositif comprend notamment 213 engins de déneigement (149 à Roissy CDG et 64 à Orly), ainsi que 2 940 m3 de stocks de glycol (2 400 m3 à Roissy et 540 m3 à Orly), soit une autonomie de 10 jours d’opérations en cas de forte intensité hivernale. Afin d’éviter une nouvelle pagaille dans les aéroports parisiens comme lors des vacances de Noël 2010, ADP mise sur l’information aux passagers, grâce à la mobilisation de 450 agents d’accueil.

La neige a fait son apparition en Europe hier en Grande-Bretagne, mais surtout en Suède. Depuis, hier les aéroports de Stockholm (Arlanda et Bromma) sont presque paralysés. Hier midi, seuls 13 des 100 vols prévus avaient pu atterrir sur la piste verglacée de l’aéroport d’Arlanda. Aujourd’hui de nombreux vols ont été annulés ou au mieux retardés. Des perturbations qui ont affecté en premier lieu SAS Scandinavian Airlines et Norwegian Air Shuttle, mais aussi TAP Portugal, Qatar Airways, Lufthansa, KLM, etc. 

http://www.air-journal.fr/2012-12-06-neige-brussels-airlines-adp-etc-se-preparent-562360.html

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-seine-et-marne-pollution-de-la-beuvronne-61299562.html

http://adenca.over-blog.com/article-adp-aeroport-de-roissy-et-pollution-de-la-riviere-beuvronne-64998443.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-de-la-riviere-beuvronne-par-aeroport-de-paris-la-serie-continue-85457075.html

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 17:54

 

 

 

L’endettement de Claye-Souilly

a presque doublé en 10 ans

pourquoi ?

 

Le site du ministère des finances  à consulter  si vous voulez connaître l'état d'endettement de votre commune

http://www.colloc.bercy.gouv.fr/colo_struct_fina_loca/comp_coll/comm.html

 

 

 

Communes de Claye-Souilly : état d’endettement

 

Années

Habitants

Endettement

commune

en  

Endettement par habitant

en €

2001

10 391

  6 803 000

   655

2011

11 461

13 595 000

1 186

 

 

Alors que le nombre d’habitants en 10 ans

n’a augmenté que d’environ 10 %,

la dette de la commune a presque été multipliée par 2.

Pourquoi ?

 

D’après le JDN la dette moyenne en 2010 par habitant dans  les communes entre 10 000 et 20 000 habitants était de 945.50 €, Claye-Souilly était déjà  près de 11% au dessus de cette moyenne avec 1056 € par habitant :

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/dette-des-villes/en-savoir-plus.shtml

 

 cs 2001..

 

http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=118&dep=077&type=BPS&param=5&exercice=2001

 

cs 2011..

http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=118&dep=077&type=BPS&param=5&exercice=2011

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 20:29

 

Qualité de l’Eau en Seine et Marne 
9 communes touchées
par une pollution
au perchlorate d’ammonium
Nemours, Saint-Pierre-lès-Nemours, Darvault,
Fay les Nemours, Bagneaux sur Loing,
Chatenoy, Ormesson, Aufferville, Chevrainvilliers.


 

La pollution pourrait affecter de nombreuses autres zones

en France 

où les contrôles n’ont pas encore été effectués

 

Afin de connaître si les contrôles

ont été effectués sur votre commune 

contactez votre mairie. 

 

Paru sur le site Agoravox :
Perchlorates dans l’eau du robinet : pourquoi femmes enceintes et jeunes mères doivent s’en méfier

Ce sont plus de 500 communes en France, qui ont distribué une eau contaminée par les perchlorates d’ammonium. Une pollution concentrée dans le Nord et l’Ouest de la France, dont on ne parle pas beaucoup, mais qui pourrait être bien plus étendue.

 

C’est presque par hasard que l’on a découvert en juillet 2011 les pollutions aux perchlorates en France. Les autorités sanitaires n’ont pas l’obligation de contrôler systématiquement les taux de perchlorates. Mais après la découverte d’une pollution dans l’Ouest de la France, l’Anses s’est résolut à lancer une campagne d’analyse toujours en cours.

Résultats : les régions de Lille (voir la Google Map de la contamination dans le Nord Pas de Calais) et Bordeaux sont les plus touchées.

La pollution touche aussi 9 communes d’Ile de France et pourrait affecter de nombreuses autres zones en France où les contrôles n’ont pas encore été effectués.

Si l’on a découvert cette pollution récemment, elle ne date pas d’hier. Dans le Nord, elle serait liée à des résidus chimiques datant de la 1ère guerre mondiale, ou à des résidus d’explosifs que l’on utilisait dans les mines. Dans la région de Bordeaux, la pollution est liée à une ancienne usine d’armement qui rejetait jusqu’à 30 tonnes de perchlorates / an depuis « de nombreuses années »

Quels sont les effets de ces résidus de perchlorates sur la santé ?

Les doses détectées peuvent clairement impacter la santé des femmes enceintes et nouveaux nés. Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) :

- à partir de 4 μg/L de perchlorates dans l’eau : il est interdit d’utiliser l’eau du robinet pour préparer des biberons destinés à des nourrissons de moins de 6 mois

- plus de 15 μg/L de perchlorates dans l’eau : interdiction de consommer de l’eau du robinet pour les femmes enceintes et allaitantes.

En 2011 à Bordeaux, les doses détectées étaient de 30 μg/L soit le double de la dose maximale pour les femmes enceintes et 7 fois la dose autorisée pour les nourrissons… D’autres données montrent que pendant la période 2006-2011, les doses détectées étaient de 11 μg/L dans cette région, soit près de 3 fois la dose acceptable pour préparer des biberons.

Dans près de 500 communes du Nord de la France, les doses sont bien supérieures à 4 μg/L, au dessus de la dose maximale recommandée pour préparer un biberon. Même problème en Seine et Marne où l’on a détecté des concentrations de 13 μg/L.

Or on sait que ces ions de perchlorates diminuent la capacité de notre thyroide à incorporer l’iode, ce qui peut impacter la croissance et le développement neuronal des nouveaux nés.

Une contamination qui risque de durer puisque faute de traitement anti-pollution, les distributeurs diluent de l’eau polluée avec de l’eau non polluée pour faire baisser les teneurs. A Bordeaux, où la pollution est très localisée, la situation a été rétablie en fermant les captages les plus pollués. Mais la pollution subsiste dans certaines nappes ce qui va compliquer l’approvisionnement de la ville en eau à long terme.

Dans le Nord, où la pollution est plus diffuse, aucune solution satisfaisante n’a encore été trouvée. Et l’on pressent que la crise sera probablement plus longue à résoudre…

En Mars dernier, Que Choisir, avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’état de notre eau : près de 2 millions de personnes sont approvisionnées par une eau du robinet non-conforme aux normes sanitaires. Et encore ce chiffre ne prend pas en compte les polluants émergents (produit chimiques, résidus de médicaments, etc.) qui ne font pas l’objet de contrôles réguliers…

Raison de plus pour que les publics à risque (femmes enceintes, femmes allaitantes, nourrissons) restent particulièrement vigilants et s’informent de la qualité de leur eau dans leur localité.

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/perchlorates-dans-l-eau-du-robinet-127106

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 19:19
Parlez-en à vos élus
Paru sur le site de l’ADEME :
AACT-AIR 2013 : Aide à l'Action des Collectivités Territoriales et locales en faveur de l'AIR Édition 2013
Date limite de réception des dossiers : 30/01/2013 à 15h

Présentation

Contact

Informations et outils complémentaires

 

Les collectivités territoriales et locales sont des acteurs importants de la lutte contre la pollution atmosphérique car certains phénomènes de pollution atmosphérique sont localisés. Elles relaient les politiques européennes et nationales et agissent localement en mettant en œuvre des mesures répondant à ses spécificités territoriales.
Certaines actions - identifiées comme permettant d’améliorer la qualité de l’air - peuvent ne pas être mises en œuvre, par exemple à cause d’un obstacle juridique et/ou technique que la collectivité ne peut surmonter seule car nécessitant une approche spécifique complémentaire. Également, une collectivité peut manquer de moyens pour apprécier la faisabilité d’actions innovantes en matière de qualité de l’air et donc pour agir.

Parallèlement de nombreuses collectivités travaillent à la réalisation de leur Plan Climat Énergie Territorial (PCET). Certaines des actions engagées dans les PCET peuvent avoir un impact sur la qualité de l’air. Selon l’ADEME, il est intéressant d’envisager les synergies possibles entre ces différents outils de planification (PPA, PDU,...) pour faciliter le déploiement de solutions intégrées AIR/CLIMAT.

L’enjeu de l’appel à projets AACT-AIR (Aide à l’Action des Collectivités Territoriales et locales en faveur de l’AIR) est d’aider les collectivités territoriales et locales à surmonter les difficultés rencontrées, d’encourager leur volonté d’actions et de les accompagner dans la mise en œuvre et l’évaluation d’actions ou expérimentations innovantes.
L’appel à projets AACT-AIR est ouvert aux collectivités (commu
nes, groupement de communes,...) ainsi qu’aux organismes de recherches en lien avec une collectivité.

L’appel à projets AACT-AIR se déroule en deux phases, avec une première phase de pré-sélection s’achevant le 30 janvier 2013 via la remise d’une fiche d’intention et une deuxième phase prenant fin le 10 avril 2013 par la remise du projet détaillé finalisé.

La date limite de dépôt des dossiers est le 30 janvier 2013 à 15h.

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=85748&p1=1

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 11:33

dhuis 24.10.2011 le pin

Aqueduc de la Dhuis Le Pin 24/10/2011

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 13:30
L'État ne reversera pas aux communes concernées une partie du produit de la
 Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) relative aux matériaux d'extraction
L'article 139 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 prévoyait d'affecter à compter du 1er janvier 2012, le tiers du produit de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) relative aux matériaux d'extraction, reprise au 6 du I de l'article 266 sexies du code des douanes, aux collectivités territoriales en vue de financer des opérations destinées à la protection de l'environnement ou à l'entretien des voiries municipales menées par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale.

L'article 35 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 a supprimé l'article 139 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011. L'État ne reversera donc pas aux communes concernées ce prélèvement sur recettes initialement prévu par la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010de finances pour 2011.

paru sur le site du Sénat
Reversement de la TGAP aux communes

Question soumise le 12 juillet 2012

Mme Cécile Cukierman attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) relative aux matériaux d'extraction, taxe dont le tiers devait être reversé au profit, d'une part, des communes sur le territoire desquels sont extraits les matériaux soumis à cette taxe (pour moitié au moins) et, pour le reliquat, aux communes concernées par les risques et inconvénients causés par l'extraction de ces matériaux.

Or, il semblerait que le Gouvernement n'ait plus l'intention de reverser les sommes perçues aux communes concernées, ce qui aurait de graves conséquences sur leurs finances déjà bien mises à mal.

Dans ces conditions, elle lui demande quelles mesures elle compte prendre pour que le tiers de cette taxe soit effectivement reversé à ces communes, comme le prévoyait la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011.

Réponse émise le 22 novembre 2012

L'article 139 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 prévoyait d'affecter à compter du 1er janvier 2012, le tiers du produit de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) relative aux matériaux d'extraction, reprise au 6 du I de l'article 266 sexies du code des douanes, aux collectivités territoriales en vue de financer des opérations destinées à la protection de l'environnement ou à l'entretien des voiries municipales menées par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale. Cette taxe s'est révélée beaucoup trop complexe à mettre en œuvre pour un enjeu financier modeste, de l'ordre de quelques millions d'euros. L'article 35 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 a supprimé l'article 139 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011. L'État ne reversera donc pas aux communes concernées ce prélèvement sur recettes initialement prévu par la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011.

 

http://www.nossenateurs.fr/question/14/00551

 

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