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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 11:10
CLAYE-SOUILLY : l’entreposage de déchets au bord de la résidence des Pommiers, un sujet qui fâche !

Jean-Luc Servières, maire de la commune, a été alerté par les riverains sur les nuisances engendrées par cette installation, notamment concernant l’activité de concassage.

 

En octobre 2020 l’élu a adressé un courrier rappelant l’incompatibilité d’exploitation de cette activité sur cette zone et notamment les nuisances subies à proximité du lotissement.

 

En effet comme on peut le constater en consultant le Plan Local d’Urbanisme  une partie de la parcelle utilisée par l’exploitant  est situé en zone coloriée en vert :

 

« Secteurs Nl : zones accueillant des activités liées aux loisirs devant conserver un caractère naturel dominant ».

 

Extrait Plu Claye-Souilly sur lequel nous avons ajouté l'emplacement de la RN3 et du lotissement de Pommiers, l'exploitation de bennes étant situé entre le 2

Extrait Plu Claye-Souilly sur lequel nous avons ajouté l'emplacement de la RN3 et du lotissement de Pommiers, l'exploitation de bennes étant situé entre le 2

Tout récemment Jean-Luc Servières a reçu l’exploitant en mairie dans la perspective de son départ de cette parcelle. Un élu qui semble avoir beaucoup de difficultés à faire évacuer cette installation polluante.

 

Mais Jean-Luc Servières devrait recevoir le soutien de la conseillère régionale Bénédicte Monville (Alternative Ecologique et Sociale), qui informée des nuisances engendrées près de ce lotissement, doit prendre contact avec lui dans le but de trouver une solution à ce problème.

 

Souhaitons que ces 2 élus pourront intervenir auprès de Valérie Pécresse pour que l’exploitant de bennes de déchets libère rapidement ce site sur lequel une telle activité polluante n’a rien à faire.

 

Pour mémoire Valérie Pécresse est présidente du Conseil Régional IDF mais également présidente de l’EPFIF, propriétaire du terrain où se situe l’exploitant de bennes de déchets, c’est cet organisme qui a permis à l’exploitant de s’installer sur ce site près d’un lotissement.

 

 

 

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22 février 2021 1 22 /02 /février /2021 10:41
Vue sur le Bois de Penchard et la Butte de Montassis

Vue sur le Bois de Penchard et la Butte de Montassis

  Les déchets des autres

               Il faut bien les mettre quelque part

            Pourquoi pas chez vous ?

 

 

Patrick Septiers, président du conseil départemental,  a fait réaliser en 2018, par le cabinet de conseil Antea,  une étude prospective « pour anticiper l’avenir » portant sur le « réaménagement » avec des déchets inertes d’anciennes carrières en Seine et Marne . (1)

 

L’élu du sud 77 semble sur la même ligne que l’un de ces prédécesseurs qui disait :

« Il faut faire des déchets une manne économique et non une contrainte.»

 

Pour « désigner » les sites les plus intéressants, plusieurs critères ont été choisis dont :

  • Le propriétaire du site
  • La situation géographique près des « gisements » de déchets
  • L’accès routier
  • La capacité de stockage
  • L’acceptation des élus.

 

 

Penchard est parmi les "heureux élus"        

Le bois de Penchard

Le bois de Penchard

Panneau dans le Bois de Penchard interdisant l'accès au site de l'ancienne carrière Placoplatre

Panneau dans le Bois de Penchard interdisant l'accès au site de l'ancienne carrière Placoplatre

Ironie du sort c’est encore au nord-ouest 77 que le site  « le plus intéressant » a été ciblé par le Conseil Départemental, dans le  village rural de 1300 âmes de Penchard, l'un des hauts lieux de la bataille de la Marne, c'est dans ce bois de Penchard que des dizaines de soldats ont perdu la vie pour protéger la France contre l'invasion allemande en septembre 1914.

 

Le bois de Penchard est un espace boisé, de plusieurs dizaines d’hectares,  où Placoplatre a exploité le gypse dans les années 70 et où l’on pourrait, semble-t-il, déverser 12 millions de m3 de déchets inertes, soit près de 250 camions/jour, pendant 10 ans.

          

 Une aubaine pour les déchets du Grand Paris et pour Jean-François Copé qui a besoin de sites pour déverser les déchets inertes de la prochaine démolition de ses tours ?

 

 

Mais la contrainte actuelle est le Plan Local d’Urbanisme de Penchard qui protège ce secteur en raison de la qualité du site, des milieux et espaces naturels, des paysages …

 

Marc Rouquette, maire de Penchard, va-t-il accepter de modifier son Plan Local d’Urbanisme pour permettre à des milliers de camions de venir déverser chaque année des tonnes de déchets au bord des jolies maisons de sa commune ?

 

Pour le savoir, contactez-le

 

 

 

 

(1) Plan déchets IDF chapitre III, page 162), pour extrait :
"3.2.2.Aménagement d’anciennes carrières / comblement de cavités souterraines
Il existe un certain nombre d'anciennes carrières ayant terminé leur phase d'extraction et n'ayant plus d'arrêté d'autorisation. Ces anciennes carrières peuvent être considérées comme de potentiels sites d'accueil de déchets inertes. Dans ce cas, une nouvelle autorisation peut être nécessaire. En tout état de cause, la conversion d’une ancienne carrière en Installation de Stockage des Déchets Inertes doit être prioritaire à la création d’un nouveau site sur des terres agricoles.
Dans le cadre de l’élaboration du PRPGD et dans un souhait de rééquilibre territorial, le département de Seine-et-Marne a fait réaliser une étude prospective relative aux carrières de son territoire. Celle-ci a identifié 10 sites potentiels pour le réaménagement de carrières avec des déchets inertes, en vue d’une restitution en terres agricoles (ou espace forestier), pour une capacité estimée d’au minimum 26 millions de m3 (manquent 2 sites). "
https://www.iledefrance.fr/espace-media/divers/PRPGPD/CHAPITRE-III.pdf

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2021/01/patrick-septiers-doit-dire-quelles-sont-les-10-carrieres-qu-il-veut-remblayer-par-26-millions-de-m3-de-dechets-nanteuil-le-meaux-bou

 

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21 février 2021 7 21 /02 /février /2021 10:48
Au printemps : La rivière et les iris

Au printemps : La rivière et les iris

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18 février 2021 4 18 /02 /février /2021 14:25

 

Les associations qui rencontrent chaque année les dirigeants du Smitom 77 avaient fait remonter les demandes des particuliers qui souhaitaient qu’une collecte d’amiante liée soit effectuée,  le Smitom 77 l’a réalisé et nous l’en remercions.

 

Les associations l’avaient également demandé à Sigidurs qui collecte les déchets des communes de la CARPF : Claye-Souilly, Villeparisis, Mitry-Mory, Gressy, Compans… mais à ce jour ce syndicat n’a pas souhaité mettre en place cette collecte et nous le regrettons.

 

 

Pour toute information complémentaire

Nous vous conseillons de vous rapprocher de

Jean-Claude GENIES

Maire de Gressy

Vice président de la CARPF

 en charge du Traitement des Ordures Ménagères

 

 

 

Paru sur le site « La Marne » :

 

Les collectes d'amiante du SMITOM d'Ocquerre ont du succès

Vendredi 12 février, une collecte d'amiante avait lieu à la déchetterie d'Ocquerre. Elle s'inscrit dans une politique de collecte des déchets ménagers et notamment de l'amiante.

 

Plus de 5 tonnes d’amiante lié ont été collectées en une opération vendredi 12 février à la déchetterie d’Ocquerre (Seine-et-Marne). 

Par Lilian PouyaudPublié le 18 Fév 21 à 7:02  mis à jour le 18 Fév 21 à 10:22

 

 

Deux bennes et pas une de plus. Toute la matinée de vendredi 12 février 2021, 19 véhicules de particuliers se sont présentés à la déchetterie d’Ocquerre (Seine-et-Marne) pour se délester d’amiante dans des bennes de collecte.

 

L’opération se déroulait dans le cadre d’une collecte lancée par le Syndicat Mixte de Traitement des Ordures Ménagères (SMITOM) de la Seine-et-Marne.

 

5 tonnes collectées en une matinée

 

Dans un ballet quasi ininterrompu de voitures, les sacs de différentes formes contenants de l’amiante lié sont tous entreposés. Sécurité oblige, la prise de rendez-vous était obligatoire auprès d’un personnel formé à la manipulation d’amiante lié.

 

En fin de matinée, les deux bennes seront ensuite transportées au centre de recyclage et valorisation des déchets de Claye-Souilly pour un enfouissement.

 

« Les sacs sont tous contrôlés pour ensuite être entreposés de la meilleure manière dans les bennes. Il faut que rien ne dépasse pour le trajet, question de risque. Aujourd’hui on est à 19 rendez-vous, jusqu’à 1 mètre cube d’amiante lié par personne », explique le responsable du site.

 

Au total, 5 tonnes et quelques d’amiante lié ont été récoltées. Un quota correspondant à la moyenne depuis le lancement des collectes au mois d’octobre 2020 par le SMITOM77.

 

Un besoin pour les usagers

Depuis cinq mois, le syndicat œuvre pour collecter ces déchets ménagers de plus en plus courant. Issus de rénovations de bâtiment, l’amiantée est désormais interdite et doit être déposées en déchetterie. Coût de l’opération : 45 000 € par an.

 

« On pensait qu’il existait un besoin mais le succès des opérations depuis le mois d’octobre nous l’a confirmé, explique Justine Barthe, ingénieure au SMITOM. On espère que le besoin va se tarir avec le temps. »

 

Inscription aux prochaines collectes d’amiante domestique sur le site du SMITOM 77 ou bien par téléphone au 01 60 44 40 03.

https://actu.fr/ile-de-france/ocquerre_77343/les-collectes-d-amiante-du-smitom-d-ocquerre-ont-du-succes_39451161.html

 

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17 février 2021 3 17 /02 /février /2021 10:30
14.2.2021  Claye-Souilly au bord du lotissement des Pommiers, les déchets sont déposés à même le sol

14.2.2021 Claye-Souilly au bord du lotissement des Pommiers, les déchets sont déposés à même le sol

 

 

Qu’est-ce que l’EPFIF ?

« L’EPF Île-de-France est l’opérateur public foncier des collectivités franciliennes.
Sa mission : accroitre l’offre de logements et soutenir le développement économique. »

https://www.epfif.fr/message-de-valerie-pecresse/

https://www.epfif.fr/conseil-dadministration/

 

Pour faire court c’est un organisme public qui porte, entre autres, les projets immobiliers décidés par les élus des communes d’Ile de France.

Après avoir signé une convention avec une commune il se charge d’acquérir le foncier pour le céder ensuite soit à la commune ou à un aménageur,  promoteur ou autres choisi par la commune.

 

A Claye-Souilly L'EPFIF a signé une convention avec la commune  suite à l’approbation du  conseil municipal de mai 2019 voir page 3  https://www.claye-souilly.fr/wp-content/uploads/2020/05/CR-23-05-19.pdf

 

C'est au travers de cette convention que l'EPFIF a acquis, entre autres, un bien foncier au 5 rue de Paris.

 

Cette convention avec la commune permet à l’EPFIF de disposer des biens fonciers qu’il a acquis jusqu’à la mise en place de l’opération immobilière, de contracter des conventions d’occupation (précaire ou temporaire) et des conventions de mise à disposition.

 

C’est semble-t-il dans ce cadre que l’EPFIF a choisi de contracter une convention avec une entreprise qui traite des déchets pour lui permettre de venir s’installer au 5 rue de Paris sur ce site de 12 213 m2 au bord de ce lotissement des Pommiers comprenant plus de 50 habitations.

14.2.2021 Un simple grillage sépare le site d'entreposage de déchets et le lotissement des Pommiers

14.2.2021 Un simple grillage sépare le site d'entreposage de déchets et le lotissement des Pommiers

 

Pour tous renseignements complémentaires

Nous vous conseillons de vous rapprocher de

Jean-Luc Servières

Maire de Claye-Souilly

 

 

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16 février 2021 2 16 /02 /février /2021 18:17
8.2.2021 ESBLY au bord du Canal de Chalifert rive droite : inondations et effondrement de la berge

 

Après les fortes pluies

l'état de la berge du canal de Chalifert se dégrade de plus en plus

8.2.2021 ESBLY au bord du Canal de Chalifert rive droite : inondations et effondrement de la berge
8.2.2021 ESBLY au bord du Canal de Chalifert rive droite : inondations et effondrement de la berge

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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 13:15
Claye-Souilly  entre 700 et 1000 logements à venir : dans quelles écoles iront les petits écoliers ?

 

Depuis des années les petits écoliers de Souilly sont envoyés dans les diverses écoles du centre ville au gré des places, ils servent en quelque sorte de « bouche trous », car à Souilly pendant les 30 dernières années on a beaucoup construit de logements sans jamais  implanter ni d’école maternelle ou primaire.

 

Les élus annoncent à Claye-Souilly entre 700 et 1000 logements dans les années à venir sans avoir anticipé l’implantation de nouvelles écoles.

 

Comment a-t-on pu autoriser l’implantation d’autant de logements au Bois des Granges sans avoir prévu d’écoles maternelle et primaire ?

 

 

Aujourd’hui Jean-Luc Servières  est au pied du mur, il tente d’obtenir des subventions pour construire une école au Bois des Granges mais l’ETAT vient de lui refuser une subvention qui aurait pu atteindre plus d’un million d’euros.

 

Le temps ne serait-il pas aux économies

pour financer l’indispensable ?

 

Il semble que non, puisqu’en fin d’année l’élu a couvert la commune de décoration lumineuse, plus semble-t-il qu’à l’ordinaire.

 

L’élu va-t-il continuer à utiliser l’argent de nos impôts dans des  dépenses quelque peu superflues telle qu’un fleurissement abondant de la commune pour notamment obtenir une récompense dans un concours de villes et villages fleuries ?

 

L’avenir nous le dira…

 

 

 

 

Paru dans Mag Journal 77 :

 

Claye-Souilly ► Les projets pourront être décalés en attendant les subventions

Écrit par Patrice Le Palec

 vendredi, 12/02/2021

Plusieurs demandes de subventions figuraient à l'ordre du jour du conseil municipal de Claye-Souilly, jeudi 4 février.

 

La Ville fera en sorte d’avoir un maximum de projets, quitte à en décaler certains. Ainsi, pour l’école du Bois des Granges, le maire, Jean-Luc Servières, déclare « On se précipite pour faire les choses et on s’aperçoit ensuite qu’on ne peut pas avoir les subventions. Alors on attendra le temps qu’il faut, tous les organismes financeurs sont en difficulté aujourd’hui, il faut qu’on ait la patience de décaler nos projets pour arriver à obtenir des subventions. » 

 

Le maire a présenté l'historique des demandes de subvention pour l’école du Bois des Granges adressées à l’Etat et au Département. Il a indiqué que la subvention départementale sera versée, mais que la demande faite à l'État n'était pas recevable parce que son prédécesseur à la mairie avait notifié le marché aux entreprises. Cela vaut acte d’engagement avant délibération et la subvention ne sera pas accordée. Le montant de cette aide pouvait aller jusqu'à 1 396 786 euros. Il conclut : « Je ne ferai pas de polémique. Je regrette simplement cette précipitation qui est loin d’une gestion de bon père de famille. Le projet de l'école du Bois des Granges n'est pas abandonné, nous avions anticipé cette mauvaise nouvelle et donc, lors du prochain conseil, nous délibérerons et nous devrons acter le fait que mon prédécesseur avait engagé le marché avant délibération. »

 

Sébastien Perrigault, adjoint aux finances, a expliqué la révision de l'attribution de compensation de la communauté d'agglomération Roissy Pays de France à la Ville. Les conditions sanitaires entraînent pour les collectivités locales des dépenses supplémentaires sans compter des pertes de recettes. Dans ce contexte, la communauté d'agglomération a décidé d’octroyer une aide exceptionnelle de dix euros par habitant. La somme de 55 474 euros a été attribuée à la Ville.

 

Puis l’adjoint au maire a présenté la demande de fonds de concours auprès de la communauté d'agglomération pour financer les travaux de requalification de l'îlot Victor Hugo. Le montant total des travaux s'établit à 1 000 382,32 euros et le fonds de concours de la communauté d'agglomération représente la moitié de ce montant, soit 500 191,16 euros. 

 

Bruno Monti, adjoint chargé de la sécurité, a présenté deux demandes de subventions qui seront adressées à la préfecture au titre du fonds interministériel de prévention de la délinquance. La première concerne la sécurité dans les écoles, avec l'installation de visiophones près des entrées et des clôtures, l'achat de caméras-piétons et de gilets pare-balles pour les policiers municipaux. L'ensemble représente un coût de 39 528,52 euros, qui sera financé à hauteur de 1 512,30 euros par la Région Île-de-France et de 27 573,21 euros par la préfecture, le restant étant à la charge de la commune, soit 10 443,01 euros.

 

La seconde demande concerne l'installation de caméras de vidéosurveillance aux entrées et sorties de la ville dont le financement sera aussi en grande partie assuré par la Région et la préfecture. Les 250 000  euros hors-taxes que représente l'installation, 75 000 euros seront pris en charge par la Région et 125 000 euros par la préfecture. 

 

Toutes les subventions seront les bienvenues dans le budget municipal puisque par ailleurs, la construction du centre administratif et conservatoire de musique et danse municipal, que le maire a qualifié de « belle Arlésienne », a fait l'objet d'avenants aux marchés originels qui augmentent la facture de 31 693 euros.

 

https://www.magjournal77.fr/vie-locale/item/54616-claye-souilly-les-projets-pourront-etre-decales-en-attendant-les-subventions

 

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12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 15:15
8.2.2021 ESBLY INONDATIONS PRES DU PONT CANAL DE CHALIFERT
8.2.2021 ESBLY INONDATIONS PRES DU PONT CANAL DE CHALIFERT

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 11:42

 

Pour faire suite à notre article d’hier concernant la mise sous plastique (enrubannage) d’ordures ménagères chez Veolia Claye-Souilly et son stockage à l’air libre jusqu’à 6 mois, sur une surface de près de 3 hectares, les problèmes rencontrés en Corse nous montrent que cette pratique doit être très encadrée.

 

Il serait peut-être temps que les élus des 5 communes qui encaissent des taxes de Veolia ne se contentent pas de comptabiliser cet argent mais interviennent auprès du Préfet Thierry Coudert afin qu’un arrêté préfectoral de prescriptions complémentaires soit rapidement mis en place pour prendre en compte les particularités de cette nouvelle activité, afin de protéger les riverains de toutes éventuelles nuisances supplémentaires.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

 nous vous conseillons de vous rapprocher

des élus de ces 5 communes :

 

Jean-Luc Servières  maire de Claye-Souilly

Xavier Ferreira maire de Charny

Jean Lefort maire de Fresnes

Jean-Lou Szyska maire de Messy

Stéphanie Auzias maire d’Annet sur Marne

 

 

 

Extrait de l'article de Marianne

Ordures ménagères emballées sous plastique et stockées pendant plusieurs mois  à l’air libre chez Veolia Claye-Souilly : l’exemple Corse inquiète !

Elections

Par Paul Ortoli

Publié le 14/03/2020 à 15:36

 

L’île étouffe sous les détritus. Elle produit plus qu’elle ne peut gérer. Un sujet qui flotte sur les élections aussi intensément que la puanteur à l’abord des sites où des tonnes de déchets se retrouvent stockées faute de mieux.

 

Des centaines de rats, de corneilles et, à présent, des nuées d’insectes par dizaines de milliers. A lire le message d’alerte de la préfecture de Corse, ce 4 février, signalant une prolifération de mouches à Ajaccio, on croirait presque qu’une des dix plaies d’Egypte vient de s’abattre sur l’île. Il ne s’agit pourtant pas d’un châtiment divin, mais simplement de la situation catastrophique du site de Saint-Antoine, l’ancienne décharge sur les hauteurs de la ville. Y sont accumulées, pareils à de gigantesques Legos verdâtres, près de 10.000 balles de déchets dégradées par l’assaut des animaux, gâtées par un hiver trop clément, faute de pouvoir être traitées sur le site d’enfouissement de Viggianello, à 70 km au Sud. C’est que ce dernier est bloqué depuis le 8 novembre 2019 par le collectif Valincu Lindu (Valinco propre). A la mi-mars, on estime que 55.000 balles soit environ 48.000 tonnes de déchets gisent sur la vingtaine de sites que gère le Syvadec, le syndicat chargé du traitement des déchets sur l’île.

 

Dans ce dossier qui coûte 35.000 euros par jour (soit 2,4 millions d’euros pour le seul mois de janvier), toutes les instances ou presque se renvoient la responsabilité. Alors que la faillite est collective. La majorité nationaliste hésitante, qui a annoncé un "plan Marshall" à l’automne, peine à mettre en place une politique publique cohérente depuis son arrivée aux affaires, en 2015. Elle côtoie l’inaction chronique des services de l’Etat, se frotte Syvadec accusé d’inefficacité et fait face enfin au double discours d’intercommunalités prises entre le marteau de la loi et l’enclume des associations.

 

INCENDIE CRIMINEL

 

S’il fallait un signe supplémentaire de la tension qui règne, un incendie criminel a visé des balles de déchets à Saint-Antoine, le mois dernier, et un collectif de riverains constitué dans la foulée, harcelé par les mouches et les odeurs, bloque son accès, en pleine campagne municipale, tant les déchets sont devenus la question centrale de cette campagne municipale que l’on sert à toutes les sauces de la politique corse......

 

70 000 TONNES DE TROP

Aujourd’hui, après les fermetures de Vico dans le Sud et de Tallone en Plaine orientale, deux seulement sont encore effectifs : le centre privé de Prunelli dans l’Est de la Corse et le site public de Viggianello dans le Sud, qui cumulent à eux deux, environ 100 000 tonnes annuelles, loin, très loin, des volumes de détritus que la Corse génère. "En 2019, 170 000 tonnes de déchets résiduels ont été produits", rappelle-t-on à la Capa. Ces 70 000 tonnes supplémentaires sont au centre de toutes les interrogations et laissent présager, comme chaque été, une dégradation de la situation. Car au cœur de la saison estivale, l’Insee estime que la population locale ajoutée aux vacanciers équivaut à 400.000 habitants, contre près de 330.000 le reste de l’année.

 

Tous les regards sont désormais rivés vers Viggianello, village dominant le golfe du Valinco, devenu "la poubelle de la Corse". Le collectif Valincu Lindu bloque donc son accès en ne laissant passer que les camions du bassin Sud, soit 110 tonnes. "Une usine de stockage a une vocation régionale, Viggianello est financé par la taxe d’ordures ménagères", rappelle la directrice du Syvadec Catherine Luciani dont l’organisme n’a pas demandé l’envoi de la force publique et qui a préféré fermé le site que d’exposer ses agents.

 

Membre du collectif Valincu Lindu, qui revendique 80 adhérents et 1.100 inscrits sur Facebook, Frédéric Larigi estime, lui, qu’il faut envisager la question des déchets corses sous l’angle "environnemental et non plus économique" et inverser le ratio entre le tri et l’enfouissement. "Viggianello et Tallone ont pris un million de tonnes dans la gueule, 50 à 60 camions par jour, du lixiviat (pour faire court, il s’agit du "jus" des détritus, ndlr) sur les routes, sans compter la pollution des sols...", appuie le quadragénaire pour qui, la gestion des déchets, doit rester une "affaire publique". Lors d’une réunion à Corte le 27 février en présence des décideurs, Valincu Lindu a ainsi accepté de laisser passer 110 tonnes par jour ainsi que des balles de déchets endommagées......

 

 

UN "CADEAU" POUR LES VOISINS SARDES !

Le plan envisagé, qui sera dévoilé à une date qui n’est pas précisée, prévoit selon une source proche du dossier la création de deux usines de surtri, l’une à Ajaccio l’autre à Bastia et d’autres sites plus petits. "L’objectif est de parvenir à 2025 à 80 % de tri", promet Gilles Simeoni. D’ici là, une solution d’exportation des déchets vers la Sardaigne, qui compte notamment trois incinérateurs, est envisagée. Le navire chargée des rotations aurait pour port d’attache Propriano. Mais avant d’entrer en vigueur, ce dispositif nécessite un accord d’Etat à Etat, ce qui devrait prendre environ 9 mois.

L’information n’est pas encore confirmée par l’exécutif corse, mais "les deux présidents du conseil exécutif et de la région sarde travaillent à cette solution dans un accord global de coopération et d’économie circulaire", confirme Simeoni. Une manière de régler le problème en apparence insoluble des déchets en les éloignant de l’île, mais qui aura un coût pour le contribuable. D’ici là, les Sysiphe insulaires devraient remonter sur leur monticule pour mettre en balle, stocker, enfouir. Et recommencer.

En chiffres :
- Chaque jour, 400 tonnes de déchets sont produits en moyenne dans l’île.
- Le taux de tri moyen y est faible, de l’ordre de 35 % des déchets.
- En 2019, 170.000 tonnes de déchets résiduels destinés à l’enfouissement ont été produits en Corse.
- 35.000 euros par jour, c’est le coût de la crise depuis le 8 novembre 2019, selon le Syvadec (soit 2,4 millions d’euros pour le seul mois de janvier).
- Environ 50.000 balles de déchets sont stockées sur une vingtaine de sites provisoires.

 

 

article complet https://www.marianne.net/politique/corse-des-municipales-parfumees-au-fumet-de-dechets

 

 

 

 

 

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 13:17

 

 

La  CSS de la décharge s’est tenu hier, elle n'avait pas été réunie par le préfet depuis 2018.

 

 

Etait présente la conseillère départementale et élue d’opposition de Claye-Souilly, Véronique Pasquier, qui n’a posé aucunes questions.

 

Ni le maire de Claye-Souilly Jean-Luc Servières, ni son adjoint Bruno Monti, Ni le maire de Charny Xavier Ferreira, ni le conseiller municipal Edouard Proffit n'avait fait le déplacement.

Ils avaient probablement autre chose à faire de plus intéressant que de venir soutenir les riverains de cette décharge.

 

Seul Jean Lefort, maire de Fresnes sur Marne et son adjoint étaient présents ainsi que 4 représentants des associations de riverains et de protection de l’environnement et des représentants  de Veolia et services de l'ETAT.

Jean Lefort qui a posé de nombreuses questions, notamment concernant les odeurs nauséabondes qui gênent de plus en plus sa population.

 

 

 

D’où viennent en fait ces odeurs ?

 

C’est en particulier lorsque les incinérateurs de la région parisienne se délestent des ordures ménagères qui ont macéré quelques temps chez eux et qu’ils ne sont pas en mesure de traiter pour cause d'entretien, de nettoyage, d’incident, de grève ou autres.

 

Car il faut savoir que les exploitants d’incinérateurs choisissent en particulier l’été pour nettoyer leurs incinérateurs et se délester de leurs ordures vers Claye-Souilly.

Ils ne vont tout de même pas faire supporter les odeurs nauséabondes aux riverains de leur incinérateurs c’est bien mieux de les faire supporter aux autres.

 

Comme cela ne suffisait pas le Syctom qui gère les ordures de la région parisienne vient de signer un nouveau contrat avec Veolia qui consiste à rapatrier, après la collecte, une partie des ordures ménagères de l’est parisien vers Claye-Souilly pour les y stocker  jusqu’à 6 mois  et les renvoyer vers les incinérateurs de la région parisienne quand ceux-ci en auront besoin.

 

C’est le système de l’enrubannage : les ordures ménagères arrivent en vrac à Claye-Souilly puis sont enroulées à l'air libre dans du plastique (comme les ballots de paille dans les champs) et stockées à l’air libre sur 4 hauteurs et jusqu’à 20 000 tonnes.

 

Photo présentée par le Syctom lors de la réunion ORDIF du 17/1/2020   https://www.ordif.fr/fileadmin/DataStorageKit/ORDIF/Actu/200117/5-_syctom_-_detournements_omr.pdf

Photo présentée par le Syctom lors de la réunion ORDIF du 17/1/2020 https://www.ordif.fr/fileadmin/DataStorageKit/ORDIF/Actu/200117/5-_syctom_-_detournements_omr.pdf

 

 

Un manque de transparence ?

 

Que contient le porter à connaissance établi par Veolia lors de sa demande que ni la préfecture, ni Veolia n’ont souhaité transmettre aux associations ?

 

Pourquoi le préfet Thierry Coudert n’impose pas de prescriptions complémentaires pour encadrer cette nouvelle activité alors qu’il l’avait annoncé dans son courrier du 13 mars 2020 ?

 

 

 

Voyons ce qui se passe ailleurs :

 

Dans l’Ain  chez Sytraival St Etienne sur Chalaronne  les balles sont stockés dans un local abrité des intempéries, aéré et ventilé car le préfet l’a imposé.

Voir AP de 2016 page 37 article 8-1-3 (3ème paragraphe) :  https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0101.00131#/

 

Dans le Var chez Sittomat La Mole les déchets sont stockés sous un hangar

https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0064.06633#/

 

Sittomat La Mole https://www.sittomat.fr/wp-content/uploads/2019/08/SITTOMAT-CP-quai-transit-La-Mole-07-2019.pdf

Sittomat La Mole https://www.sittomat.fr/wp-content/uploads/2019/08/SITTOMAT-CP-quai-transit-La-Mole-07-2019.pdf

 

 

Mais vous n’êtes ni dans l’Ain, ni dans le Var

Vous êtes en Seine et Marne

 dans la "poubelle de l'Ile de France"

 comme la dénomme certains.

  

 

Arrêtez de geindre

On vous demande ici de subir et de vous taire

Surtout vous taire.

 

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